Fini le protocole sanitaire : place à un simple guide repère depuis le 14 mars 2022 ! Il présente alors l’évolution des mesures de prévention contre la contamination au COVID-19 en entreprise.

Les mesures quotidiennes qui perdurent
Les règles concernant la vie en entreprise hors situation épidémique sont de retour. Mais attention, tout n’est pas aboli.
En effet, dans un contexte où le virus circule toujours, les entreprises doivent tout de même continuer à respecter les règles suivantes :
- Les mesures d’hygiène (lavage régulier des mains, éternuement dans le coude,…)
- Les règles d’aération régulière des locaux
- La prévention des risques de contamination manu-portée (nettoyage régulier des objets et points de contact que les salariés sont amenés à toucher).
Ces mesures toujours applicables sont recensées dans le document de recommandations sanitaires générales.
La fin du masque
Par ailleurs, l’obligation de port du masque dans les espaces intérieurs partagés n’est plus en vigueur.
Néanmoins, le masque peut être porté par les salariés le souhaitant.
Enfin, des dispositions spécifiques sont applicables dans certains secteurs comme la santé, le médico-social ainsi que les transports.

La vaccination
Premièrement, ce nouveau guide affirme que la vaccination reste toujours fortement recommandée.
Cette dernière peut être réalisée à travers les services de santé au travail.
Deuxièmement, le personnel de soins médicaux sociaux et sociaux doit toujours être vacciné, sauf contre-indication médicale ou présentation d’un certificat de rétablissement.
Les salariés vulnérables
Les personnes dites « vulnérables à la Covid-19 » vont pouvoir reprendre leurs activités professionnelles en présentiel.
Ces dernières pourront tout de même bénéficier de mesures de protection renforcées en entreprise.
La fin de l’amende « prévention COVID »
La Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) pouvait depuis le 24 janvier 2022 sanctionner en cas de situation dangereuse d’exposition au COVID-19.
Une amende était donc amenée à être donnée à la suite d’un rapport de l’inspection du travail et une mise en demeure. Son montant pouvait aller jusqu’à 500 € par salarié concerné.
En fin de compte, le gouvernement a décidé de clôturer cette procédure. Seules les situations dangereuses constatées par l’inspection du travail avant le 14 mars seront traitées.
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