Lancés en mars dernier, les Prêts Garantis par l’État (PGE) viennent d’être adaptés pour répondre aux besoins des entreprises en situation économique délicate, notamment suite au reconfinement de novembre.
PGE : principe et critères d’éligibilité
Le principe du Prêt Garanti par l’Etat est simple :
- Le montant du prêt, à réclamer auprès des banques, est plafonné à trois mois de chiffre d’affaires ou à deux ans de masse salariale pour les entreprises nouvelles ou innovantes ;
- Une fois le prêt accordé par l’établissement bancaire, son remboursement peut s’effectuer au bout d’un an ou être étalé sur une durée maximum de 6 ans, initialement.
PGE : les dernières évolutions
Initialement ouvert jusqu’au 31 décembre 2020, le dispositif a été prolongé pour six mois. Les entreprises éligibles peuvent donc désormais contracter un PGE jusqu’au 30 juin 2021.
Autre évolution du dispositif, les entreprises prêteuses peuvent demander un nouveau différé de remboursement d’un an, Dans le détail de cette nouvelle mesure, il sera possible d’intégrer une nouvelle période d’un an dans la phase d’amortissement. La Fédération Bancaire Française a communiqué que les demandes de différés émises par les entreprises ayant le besoin, « seront examinées avec bienveillance« .
Les entreprises se verront proposer une nouvelle tarification (garantie de l’État comprise), selon le nombre d’années de remboursement :
- 1 à 1,5 % pour les prêts remboursés d’ici 2022 ou 2023 ;
- 2 à 2,5 % pour les prêts remboursés d’ici 2024 à 2026.
Enfin, la Banque de France s’est engagée à ce que ces délais supplémentaires accordés aux entreprises, ne soient pas considérés comme des défauts de paiement.