Lancé en mars 2020 lors du premier confinement, le Prêt Garanti par l’État (PGE) devait prendre fin au 30 juin prochain. Fin avril, Bruno le Maire (ministre de l’Économie et des Finances) a annoncé que le dispositif était prolongé jusqu’au 31 décembre 2021 avec un ajustement.
*Précisions : concernant les autres dispositifs d’aides aux entreprises mis en place suite à la crise sanitaire (chômage partiel, fonds de solidarité…), Bruno le Maire a indiqué qu’ils allaient progressivement retirés.
PGE : principe et critères d’éligibilité
Pour rappel, le Prêt Garanti par l’Etat est ouvert à toutes les entreprises, quel que soit leur taille et leur secteur d’activité*, ainsi qu’aux associations. Comme indiqué dans son appellation, l’État est garant du prêt à hauteur de 70 % à 90 % de son montant et impose notamment les principales conditions d’accès et de remboursement :
- Le montant du prêt, à réclamer auprès des banques, est plafonné à trois mois de chiffre d’affaires ou à deux ans de masse salariale pour les entreprises nouvelles ou innovantes ;
- Une fois le prêt accordé par l’établissement bancaire, son remboursement peut s’effectuer au bout d’un an, voire deux ans dans certaines conditions ou être étalé sur une durée maximum de 6 ans.
*Précisions : le dispositif n’est pas accessible pour certaines sociétés civiles immobilières, des établissements de crédit et des sociétés de financement.
Nouveauté du dispositif PGE
Avec l’annonce de la prolongation du Prêt Garanti par l’Etat, une autre nouveauté a été dévoilée par le le ministre de l’Économie et des Finances. Alors que le PGE avait pour unique objet de soulager la trésorerie des entreprises, désormais les entreprises peuvent souscrire un PGE pour payer leurs dettes auprès de leurs fournisseurs.